Voila, je me lance, et je vous offre mon premier récit de vacances, et j'ai du fouiller dans tous mes souvenirs, car cette ballade je l'ai faite en 2006, alors mes excuses, si certains détails ne reviennent pas.
Ce voyage en RD, fut pour nous le troisième, et nous avions envie de découvrir la cote nord de l'ile, alors nous voila partis pour Las Terrenas pour un séjour du 29 novembre au 6 décembre 2006.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]Départ Paris Charles de Gaule, où nous aurions du décollé normalement avec la compagnie star airlines à 15H10, mais après plus de 2H de retard, nous décollons finalement avec une compagnie anglaise du groupe thomas cook, l'avion sympa, mais tout était en anglais, la télé, la radio, et l'équipage de bord parlait également que l'anglais, faut dire que mes notions d'anglais avoisinent le niveau 0, ensuite nous qui avions l'habitude de prendre une coupe de champagne au décollage pour fêter chaque nouveau voyage, et bien pas de champagne, zut et zut ça continue, tant pis on fera sans, le trajet s'annonce long, au total, on
avale une petite pilule et dodo.
Dans l'avion, repas, on va dire correct, de même que la collation, mais on ne va pas s'étendre, on a hâte d'arriver.
Atterrissage en douceur à Puerto Plata à 23H, heure locale, à l'arrivée il fait chaud, c'est humide, on est fatigué, et là il faut récupéré les valises, trouve le bus pour enfin se rendre à l'hôtel, on a pas fini de rire......
On trouve notre bus, air climatisé, tous va bien, le bus et je dit bien le bus et pas un gouagoua est top moderne, donc on commence à se détendre.
En route pour Las Terrenas, ce périple, va durer 4 heures 15, un cauchemar, les routes n'en parlons pas, faut-il encore appeler cela des routes, et même si on avait sommeil, alors il nous a définitivement abandonné, on est tous collés aux vitres à surveiller la "route", et surtout le chauffeur, il fonce, ralentit, freine, accélère, double, klaxonne, on rit, c'est nerveux, mon mari a les articulations blanches tellement il serre les accoudoirs, on avait pas vraiment réalisé que 200 kilomètres entre l'aéroport et l'hôtel pouvait être un vrai problème, maintenant on sait, et plus jamais, heureusement depuis l'aéroport de Samana à ouvert ses portes.
Après avoir fait 10 litres d'huiles, nous finissons par arriver à l'hôtel, le Club Aligio, où nous sommes accueillis avec un cocktail et un buffet salé et sucré, vraiment bien. C'est un petit hôtel tenu par des italiens, de 80 chambres réparties en de petits bungalows d'un étage, au milieu de jolis parcs bien entretenus, avec une végétation colorée et variée, avec également deux piscines dont une avec remous, et une restaurant avec une alimentation variée et correcte.
La chambre douillette et agréable, douche turque, air climatisé, déco simple mais agréable, le seul manque, un réfrigérateur, mais tous les jours le personnel nous mettait de l'eau fraiche dans des bouteilles isothermes
L'hôtel, nous a énormément plu, car il était à échelle humaine et parfois cela fait du bien de se retrouver dans des petits complexes, et on a vite sympathisé avec quasiment tout le monde.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]Vue de notre terrasse.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]Pour se rendre à la plage, il fallait traverser la route, assez folklorique, car cette route est la principale, et il y a des allées et venues de motos et gouagouas assez impressionnantes, et devant l'hôtel il y avait une station de gouagouas et motoconchos, ce qui était assez pratique quand on voulait bouger.
Et ensuite la mer, des kilomètre de nature, et des ballades merveilleuses, certes c'est l'atlantique, mais à 29° quand même, et bordé de cocotiers, c'est magnifique, c'est d'un calme, et d'une beauté incroyable, c'est vrai qu'on est loin des eaux bleus turquoises, mais qu'elle magie quand même, et sur cet océan, on découvre néanmoins des lagons azurs et émeraudes, comme Playa Rincon, enfin je crois que vous avez compris que j'ai adoré.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]Et l'avantage de cet hôtel aussi, c'est d'être dans Las Terrenas, et l'on s'y rendait tous les jours, pour se mêler à la population, très enthousiaste et bruyante, boire un verre au café du coin, faire nos achats, regarder travailler les peintres, et autres corps de métiers, je suis aller chez le coiffeur me faire faire des tresses, en fait c'était sa salle à manger!!
C'est tout cela que j'aime aussi, j'aime aller au contact des gens, et ne pas me sentir isolée dans un hôtel loin de tout, et c'est ainsi que nous avons fait connaissance de Manu, un haïtien, avec qui nous ferons la plupart de nos excursions.
Une de ses excursions fut la ballade à cheval à la Cascade del Limon, et je vais maintenant vous en parler plus en détail.
Cette ballade fut planifiée pour le samedi 2 décembre à 8 heures devant l'hôtel, et on ne comprenait pas pourquoi si tôt, mais Manu insista , en nous disant "vous comprendrez plus tard...."
Donc le soir précédent, cocktails à volonté, mais avec modération, bien sur un bon repas et au dodo, mais dodo rapide et douloureux, car la veille, je m'étais vautrée dans les grottes des Haïtises, et même si je m'en doutais, j'en aurais la confirmation plus tard, mais je me suis fracturée le sacrum, et comme on voyageait à plusieurs couples et ne voulant être un frein pour personne, et surtout ne voulant pas gâcher mes vacances ni celles des autres, j'ai ravalé ma fierté et mes douleurs, j'ai fait tout comme tout le monde.
Le lendemain, nous voila prêt à partir à 8 h tapantes, et en cours de route, une halte sur le chemin pour admirer la baie, c'est vrai que c'est beau.....
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]Et après un trajet en gouagoua, nous voilà à El Limon, chez Maria et Miguel, qui sont en train de finir de préparer nos montures, et nous nous en profitons pour prendre un café, ça fait du bien, on finit notre nuit, on est un petit groupe, nous nous sommes trois couples d'amis, et nous avons sympathiser avec deux autres couples qui se sont joint à nous, et donc nous nous retrouvons à 10 personnes + Manu notre guide et son fils qui nous accompagne.
Manu nous explique, que nous aurons chacun un cheval, et donc chacun un guide accompagnateur qui marchera à nos cotés.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]Mon cheval se nomme Moreno, et ma guide Santa, elle ne parle pas un mot français, mais moi parlant espagnol, le contact s'établit de suite, elle comprend de suite, que quelque chose ne va pas chez moi, et je lui explique mon accident de la veille, et elle n'aura de cesse de veiller à mon confort, je ne sais plus quoi faire, elle est adorable.
Commence notre excursion, entre ballade, ascension, découverte, éblouissement, peur, panique, tout est spectaculaire, exclamation. Le pire c'est de voir marcher nos guides pieds nus dans la boue à nos cotés, plusieurs fois nous voulons descendre de nos chevaux, marcher avec eux, mais hors de question, ils s'offusquent, et nous nous ne savons plus quoi faire, le trajet est difficile, le parcours escarpé, la beauté du paysage saisissante.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]mais on ne peut jamais vraiment oublier et le cheval et le guide, ça prend les tripes, on traverse des zones de forêt denses, humides, des plantes gigantesques, des arbres futiers impressionnants, une verdures hallucinante, à chaque fois que je m'exclame, Santa ma guide m'interroge du regard, alors je lui pose des questions sur l'arbre ou la plante et le la vois partir me cueillir un fruit ou une fleur, elle est incroyable, alors je décide de me taire, je ne vaut plus qu'elle aille pied nu se faire du mal pour me faire plaisir, c'est dur dur, j'ai le cœur serré, c'est très éprouvant et que dire de mes jambes et bras, je suis en extension complète dans les étriers pour éviter que mon petit derrière ne touche le scelle, et mes bras en extension aussi me soutienne, mais tant pis quand je vois ce qu'endure nos guides, et ça tous les jours, mon dieu.
Voila après 45 minutes de chevauchée, nous descendons de cheval, les attachons, nos guides vont se laver dans le cour d'eau.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]Nous nous suivons Manu, car notre descente se poursuit dorénavant à pied, et notre fin de parcours est guidé par le bruit de plus en plus assourdissant de la cascade et après 15 minutes nous y voila, nous si petits, devant elle, on est seul face à elle.
Elle est spectaculaire, le lagon invite à la baignade, n'écoutant que mon corps endolori je me lance : que du bonheur, l'eau douce est fraiche, mais quel plaisir, je nage en direction du rideau d'eau, et là la pression est telle que je ne peux plus respirer, je panique un peu, mon mari n'est pas loin , il m'aide et là on passe derrière le rideau, c'est génial, jamais je n'aurais cru le faire, et je suis contente, l'eau à une force incroyable, quand les gouttes vous flagellent la peau, c'est une torture, mais douce torture.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]On se baigne, on prend des photos, on en prend pleins les yeux, et puis notre guide nous fais signe d'approcher, et nous montre le haut du sentier, et là on commence d'apercevoir des tas de groupes qui arrivent, et on comprend où il veut en venir, bientôt, ce sera plein de touristes, les groupes arrivent tous vers la même heure, c'est pourquoi nous sommes partis tôt ce matin, et presque 45 minutes, la cascade n'a été qu'a nous, alors merci Manu, mille fois merci, il avait vraiment compris ce que l'on cherchait dans nos excursions.
Alors on refait le chemin inverse, dur dur, la montée, et on arrête pas de croiser du monde, qu'est ce qu'on est content de repartir, en chemins on s'arrête à la petite boutique-café, où l'on peut se désaltérer et trouver des souvenirs comme des
coquillages, colliers, tableaux, produits artisanaux, mais tout y est un peu trop humide, et on continue notre ascension et on retrouve nos guides, qui nous attendent avec nos chevaux.
Nous voila repartis pour le chemin inverse, toujours aussi éprouvant pour nos membres et surtout pour nos esprits
Nous avons adoré cette journée, mais je ne sais pas si nous la referons, tant pour les chevaux, certes ils sont dressés pour ça, mais il faut voir par où ils passent ces pauvres bêtes, les terrains sont humides, boueux, et rocailleux, que pour ces guides, ces personnes fabuleuses qui nous ont accompagnées et marchés à nos cotés, et qui ne savent pas quoi faire pour nous être agréable, c'est dur moralement et très éprouvant, je suis repartie avec des souvenir pleins la tête, des larmes pleins les yeux, des cadeaux pleins les mains des cueillettes de Santa.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]Arrivée chez Maria et Miguel, nous avons partager un repas typique dominicain, riz, haricot rouge, poulet frit, beignets de
manioc, banane plantain, avocat, ananas, coco, melon, vin local, bof pas top, et ensuite mamajuana, après le café, avant de repartir en gouagoua pour notre hôtel.
Journée bien remplie, le corps en compote, un after shave puissant, et à l'arrivée un tête dans une eau à 29°, le PIED.
La cascade del Limon
Monument naturel, la cascade de Limón se situe à environ 300 mètres au dessus du niveau de la mer, enfouie dans une vallée formée par les trois collines principales qui composent la sierra de Samaná, sur la partie nord de la péninsule. Ici, la pluie est abondante, capable de régénérer le lit de la rivière El Limón ainsi que les naissances de six petites rivières qui glissent leurs eaux cristallines jusqu'à la cascade...
Cet endroit magnifique qui compte une superficie de 18 kilomètres carrés et de 40 mètres de hauteur est visité par environ 40.000
personnes à l'année. Une promenade à la cascade del Limón est non seulement une magnifique rencontre avec la nature mais permet également d'enrichir ses connaissances en matière de botanique. Le chemin est parsemé d'une grande variété d'arbres natifs et endémiques parmi lesquels le Juan Primero, la Cigua Blanca, la Uva de sierra (vigne de montagne), la Cabirma ou le Higüero (figuier) duquel le fruit séché était utilisé par les indigènes. De nos jours, des objets artisanaux sont élaborés à partir de ces diverse essences. La Palma Real (palmier royal) orne une bonne partie du trajet. La Palma Real est protégée par les autorités et appréciée par les habitants. Elle sert également de lieu de nidification à la Cigua Palmera, oiseau endémique de l'île.
La cascade del Limón est devenue une zone protégée de la catégorie des monuments naturels à travers un décret de l'année 1996, ratifié en l'an 2000 par la loi sur l'environnement et les ressources naturelles.La richesse naturelle de l'endroit est impressionnante. Elle compte avec une flore très diversifiée ainsi qu'un grande variété d'espèces de la faune qui comporte des oiseaux endémiques tel que le Pájaro Bobo, la Cigua Palmera et le Cuatro Ojos entre autres...
C'est un magnifique endroit pour l'écotourisme, une zone protégée, aimée et soignée dont les sources d'eau sont tout aussi importantes pour la cascade que pour les rivières.
De plus en plus de monde s'aventure à connaitre la Cascade del Limón.
Voila, j'espère que cette ballade vous aura plu et vous donnera l'envie de vous rafraichir au pied de cette cascade et de visiter le nord de le RD qui est magnifique.
je vous prépare la suite de ce séjour et la visite des parcs Haïtises.