De retour du Palace

Salut à tous,

Suite de notre découverte de la région de Bayahibe,
Au matin de notre quatrième jour, un grand moment d'émotion m'attend : pour la première fois, je vais plonger en mer avec ma fille Méryl.

Méryl pratique la plongée dite en 'scaphandre autonome' depuis l'âge de 8 ans (age minimum en France) Elle a gravit doucement les échelons (plongeuses bronze, argent puis or) de la 'plongée enfants', en piscine, répétant inlassablement les gestes techniques et de sécurité.
En 2006, elle a eu 12 ans et a donc pu préparer son premier diplôme 'adulte' le 'Niveau I' ou 'Open Water' qu'elle a validé en 'fosse de plongée' (une piscine en forme de puit de 20 mètres de profondeur) en janvier.
C'est avec sa carte internationale 'CMAS' sur laquelle brille sa première étoile qu'elle est arrivée en RD, et ce matin, elle plonge en mer pour la première fois (abstraction faite de son baptême dans le lagon de St François en Guadeloupe) et je l'accompagne avec le caisson sous marin pour immortaliser cela.
Nous quittons donc le Palace à 8h 15 dans le Suzuki de location et passons récupérer Hubert (un plongeur rencontré sur Internet) à l'Hacienda.
Méryl est montée devant et ne laissera sa place pour rien au monde, j'ai encore le droit de conduire mais ça ne va pas durer...
On fait connaissance avec Hubert en roulant vers Bayahibe, je lui présente succinctement le coin car il est arrivé la veille au soir.
Nous arrivons chez Casa Daniel et je vérifie de suite qui sera notre guide :


Elle est visiblement très heureuse de nous voir et le courant passe immédiatement avec Méryl, je suis aux anges...

Mon 'bout d'chou' sera en binôme avec Jenna et Hubert et moi suivrons en 'autonomes'.

C'est parti pour le bateau, Méryl équipe son bloc seule et contrôle son matériel sous les yeux 'admiratifs' de Jenna.

Direction le spot de 'Coco Wreck', plein gaz, Méryl s'accroche au rebord du bateau et me regarde avec un immense sourire, elle s'éclate...

Arrivée sur site, je lui fais remarquer que l'on est pas bien loin de l'hôtel, et puis une bascule arrière impeccable et 'plouf', nous voilà à l'eau.

On se regroupe en surface et Jenna donne le signal de la descente, elle suit Méryl comme son ombre, sans intervenir dans le déroulement de sa procédure de descente qu'elle termine à deux mètres au dessus du récif de corail parfaitement stabilisée :

Jenna, Hubert et moi sommes bluffés...
On part alors en survol du récif, qui brille doucement au soleil malgré les 20 mètres de profondeur :



Jenna et Méryl nous précèdent dans la découverte des lieux, elles planent comme des raies, progressant par de lents et amples mouvements de palmes. J'ai l'habitude de voir d'autres plongeurs, mais là il s'agit de ma fille et cela change tout, j'ai le coeur qui bat la chamade et si je ne me calme pas je vais vider ma bouteille en 10 minutes...



Cette fois le caisson fonctionne toujours et je peux vous faire découvrir quelques-uns des habitants des lieux :












Bon, ça suffit, si vous voulez en voir plus, vous n'avez cas vous y mettre...

Après 35 minutes, Jenna me fait signe que l'on prend le chemin du retour car l'un d'entre nous est à mi-bouteille. En chemin, nous passons par une petite épave : le coco, qui regorge de girelles (C'est là que j'ai filmé le poisson flûte).
Enfin, le bout auquel est amarré le bateau apparâit et nous commençons la remontée, que Méryl effectue aussi avec aisance, gérant son 'gilet' sans difficultés : les heures d'entrâinement ont payé...

A la surface, mon 'ordi' annonce 53 minutes d'immersion et je suis juste sur réserve, Méryl ne l'a même pas atteinte ! Ce n'est pas elle qui est à l'origine du signal de fin de plongée, elle aurait pu rester 10 bonnes minutes de plus, elle me sidère ma petite puce et je suis super fier d'elle
Dans 3 ans elle passera son 'Niveau II' et pourra plonger en autonome avec moi, j'ai intérêt à m'entrâiner si je ne veux pas passer pour un 'vieux', vu sa forme...
De retour au club, Jenna félicite Méryl pour sa compétence et c'est moi qui suis ému...
On s'embrasse tous et nous reprenons le 4x4 pour aller raconter ça à Martine et Jess qui nous attendent au Roca grill du Beach, pour déjeuner avant de partir pour la visite de LA ROMANA...
Pour vous ce sera : vendredi...
A bientôt..
Denis.
PS : allez, une dernière petite image de SUPER MERYL



Zavez vu, y a presque pas de bulles - c'est une championne MA FILLE

Salut Denis
Formidable...Ta fille est une Championne.
Quelle chance tu as..En plus des magnifiques photos..Un grand Merci pour cette plongee..

Un grand respect pour tout ce que tu as fait ici pendant ton sejour..
Amities mon POto..

Hé bien Denis, vous en cachez des prouesses dans la famille ...
Bravo à ta fille, c'est spectaculaire....
très peu pour moi , j'aime mieux la surface de l'eau, en dessous je ne suis pas à l'aise.

Salut à tous,

Suite du CR de notre séjour à Bayahibe, et comme prévu départ pour La Romana...
Après trois jours passés à explorer les coins tranquilles de la région (exception faite de notre balade en voiture sous la pluie dans Higuey), nous prenons ldonc a route pour cette grande ville toute proche.
Il faut que je vous précise que ces concentrations de population ne sont pas nos destinations favorites, nous préférons, et de loin, les grands espaces sauvages, mais de temps en temps, il faut bien se faire violence...
Nous roulons donc sur la route qui mène à la fois à Higuey et à La Romana, que nous connaissons maintenant très bien... La séparation de ces deux directions se fait un peu avant Benerito (là où nous avions attaqué les pistes la veille) et la circulation s'intensifie sur l'axe Higuey - La Romana. Nous traversons El Limon et revoyons la piste de Boca de Chavon. Puis, une très forte descente à travers la colline nous mène au pont qui enjambe le Chavon, nous faisons une pause sur sa rive droite pour découvrir les lieux. Le Chavon est beaucoup plus large que le Yuma et beaucoup moins sauvage. Il s'écoule au fond d'une profonde vallée (que nous avions entrevue du haut au niveau des pylônes de télécommunication).
En amont, un déversoir bloque tout accès aux bateaux (raison pour laquelle les excursions s'arrêtent là) et une centrale électrique utilise l'énergie du fleuve pour procurer un peu de courant à La Romana. En aval, la vue est magnifique, les berges verdoyantes et abruptes encadrent la large étendue des eaux du fleuve - La remontée en bateau programmée pour le surlendemain devrait être intérressante...

Nous reprenons la route (s'intégrer dans la circulation est assez difficile, je vous conseille de vous arrêter à droite et non à gauche comme nous l'avons fait !) et remontons la côte (qui fait face à la descente, faut bien remonter de l'autre côté...) derrière un poids lourd qui menace de se désintégrer à tous moments tant il souffre alors qu'il n'est qu'à 20 km/h...

Sur notre droite apparaissent les infrastructures de l'aéroport et un peu plus loin, à gauche, juste avant l'entrée de la zone franche, celle de l'entrée de Casa de Campo !
C'est immense, enorme, une ville dans la ville... Un gigantesque boulevard s'avance vers les portes d'entrée (accès interdit au non résidents). Nous nous contenterons du parking du personnel pour faire demi-tour...
Enfin, c'est l'entrée dans La Romana :study: plan en mains...
La première halte se fait au supermarché 'Jumbo'. Pratiquement identique aux nôtres, il permet de rassurer Martine et les filles, les rayons de gondoles (réfrigérées pour les produits frais), l'étiquetage, les caisses et la galerie marchande leurs sont presque familières.



L'existence de ce type de commerce apporte une preuve supplémentaire à ma conviction qu'il est aujourd'hui possible de louer un appart ou une maison de RD pour les vacances - solution à étudier.

Mes femmes font quelques achats et nous reprenons le 4x4.
La sortie du parking est 'sportive' et la circulation encore plus dense qu'à Higuey. La plupart des noms de rue sont indiquées, ce qui rend la navigation très aisée, et la signalisation à peu près respectée. Nous nous intégrons sans soucis dans le flot et remontons vers le centre...
Les bâtiments modernes côtoient encore les baraquements de bois, mais il est incontestable que le développement de cette ville est en marche, et son centre commence à ressembler à une ville espagnole. C'est tant mieux pour la population et tempi pour nous...
Nous nous garons sur le parking d'un mini supermarché du centre (tout neuf) et quittons la voiture pour partir à pied dans la fourmilière.
La première remarque est pour l'odeur, un mélange de gaz d'échappement et parfums de marché en fin de journée, nos deux chochottes de filles se pincent le nez...:

Nous parcourrons les rues sur animées et débouchons sur le jardin public, face à l'église principale.


Nous avons déjà vu une bonne demi douzaine de chapelles de différentes religions ou 'sectes'.
Les croyances vont, visiblement, bon train en RD.
Bon il est temps d'immortaliser notre présence ici par la traditionnelle photo au pied de la statue :



Ca y est, on est repéré !
Plusieurs 'guides' potentiels s'approchent de nous pour proposer leur services, j'en isole un qui parle français et lui demande s'il peut nous trouver de quoi faire de la 'mamajuana', il nous conduit deux ou trois rue plus loin dans une boutique tenue par une dominicaine qui nous vendra une bouteille remplie d'herbes séchées pour 400 pesos (c'était 500 au supermarché et 800 à l'hôtel).



Mais il me faut 1 litre de BRUGAL, et je le veux à 350 pesos maxi !

Notre petit guide nous dit que ce n'est pas possible...
Je lui dis 'adios'...
Il me rattrape...
Bon, je vous passe la suite de la négociation pour en arriver à la réalisation de l'affaire :
Il nous conduit à un supermarché au rez-de-chaussée d'un immeuble, là encore articles étiquetés, caissières en ligne, etc... du standard.
Sauf que le Brugal sortira du bureau de patron et que nous ne passerons pas à la caisse !


Nous sommes bien en RD et si le look change les mentalités restent...

Nous regagnons le 4x4 accompagné de notre petit guide qui nous fait passer dans un quartier typique. Là, pas de modernisme, fini les gondoles rutilantes et les chambres froides, le poisson est sur des planches en bois posées sur des tréteaux, sûrement depuis le matin, la viande accrochée à l'extérieur en plein soleil et les légumes et les fruits posés au sol. Nous sommes encore les seuls touristes...



Les filles en ont mare et veulent rentrer à l'hôtel, nous nous exécutons et quittons 'pt'it guide' en lui laissant 200 pesos...
Mes nanas retrouvent le luxe du 4x4 avec plaisir - c'est fou le charme qu'ont ces 'prisons dorées'...
Nous reprenons les rues pour redescendre vers la mer en passant par le quartier est, plus populaire. Sur la route du retour nous croisons des camions dont les bennes regorgent d'ouvriers qui rentrent à La Romana. Je propose de prendre la route de Altos de Chavon pour voir... Refus généralisé de la banquette à l'arrière !

Retour direct à l'hôtel où nous jouirons de ses charmes indéniables le reste de la soirée
:pla?:
et dînerons au Mexicain (service un peu long).
Et voilà la quatrième journée de passée, mais demain est un autre jour...
A bientôt pour la suite.
Denis

Bien ..tres bien DENIS..Continue..Un sans faute..

Merci a Toi ..de donner envie aux Touristes de sortir un peu et decouvrir comme tu l'as fait ce Pays..Tu vas certainement faire des envieux qui vont regretter de ne pas etre sorti...
Amities

Salut mon PA,
Et merci pour tes encouragements, que les futurs visiteurs t'entendent et poussent encore un peu plus loin la découverte de ce beau pays et de ses habitants si accueillants.
Notre Wanaku, Let's (d'un autre forum) et d'autres m'ont montré la voie, et j'espère avoir posé une pierre de plus à la construction de cette

Celle qui commence à la sortie de chaque hôtel, passe par les routes, les chemins, les rues, les quartiers, les jardins et les maisons et vous mènera dans le coeur des choses et des êtres.
Elle est là, la vraie Hispaniola, dans le regard craintif d'un iguane rhinocéros du Yuma, dans le vol rasant d'un pélican gris au dessus des eaux turquoises de Saona, dans la frénésie des bancs de poissons du récif de Bayahibe, dans la main serrée d'un guide d'un jour, et dans les yeux larmoyants d'une petite fille à qui vous venez d'offrir un ours en peluche .
Bien plus que des dollars, c'est de l'intérêt, de la considération et de l'amitié que réclame ce pays.
Alors n'y parter pas pour prendre ou pour donner, partez-y pour

Denis

Merci DENIS.
Quelles belles paroles..A Mediter avant de venir.

Amities Mon Poto Frito a la crema de Manguo..

Merci pour ce récit de ta découverte de la Romana, Denis. Tu me rappelles des souvenirs et il semble que nous soyons arretés aux même endroits. Nous y étions allés seuls en guagua. La visite du Jumbo était essentielle pour moi car je voulais voir si nous pourrions justement revenir à Bayahibe et louer un appartement. J'ai constaté que ce serait possible d'y trouver de la nourriture et produits de toilette à prix semblable à chez nous.

En passant vous formez une bien jolie famille tous les 4. Tes filles sont ravissantes!!! Tu dois être gâté par toutes ces femmes autour de toi!!!

J'aurais bien aimé faire cette découverte, ton récit en donne envie.
On nous avait tellement déconseillé de s'aventurer en voiture en RD, qu'on a renoncé à le faire...dommage....

Pourtant je vous le dis et redis souvent..N'ayez pas peur de Louer une Voiture et de sortir un peu..
Il n'y a que de bons retours des gens qui ont ose..
Amities

Salut à tous,
Suite du compte rendu de notre séjour au Viva Whyndham Duminicus Palace du 21 au 27 avril dernier.


Pour notre cinquième jour en RD, nous avons décidé de profiter de l'hôtel, que nous connaissons maintenant très bien malgré que nous ayons passé la majorité du temps à l'extérieur.
Comme d'habitude, je suis debout au levée du jour et, ce matin, je pars pour la 'zone sauvage' entre le Palace et l'Hacienda pour filmer le réveil de ses habitants.


Le trajet n'est pas bien long puisqu'il suffit de sortir de l'hôtel par la plage vers le sud et prendre le chemin tout de suite à gauche, 100 mètres à tout cassé...
Au cours des jours précédents j'ai repéré les meilleurs endroits et je suis récompensé de ces repérages, voilà quelques 'images' de nos 'voisins' :









Le plein d'images est fait vers 7 h, et je remonte vers l'entrée du Palace en suivant des corneille à gros bec qui, elles aussi, vont y passer la journée; Elles franchissent le grillage et moi je fais le tour :


Mes nanas dorment toujours et je n'ai pas le coeur à les réveiller, je pars donc pour filmer quelques rushs de l'hôtel et rencontre quelques 'touristes permanents' :

- Hector, le héron sauvage qui loge dans les roseaux du grand bassin du Palace


- Raptor, l'un des trois iguanes que j'ai rencontré à l'hôtel, tatoué d'un signe en vert il ne se laisse pas toucher, mais adore poser pour les photos :



Ajouter à cela les flamants roses, les poules d'eau, les canards, les carpes et les tortues cela fait pas mal de résidents bien heureux...

Je remonte jusqu'à l'extrémité nord du Viva, et découvre qu'au niveau de la zone rocheuse, en face du 'Roca Grill', l'on aperçoit des poissons pérroquet à quelques mètres de profondeur - L'endroit a l'air parfait pour une plongée libre en famille...

En redescendant pas la plage, je croise le plus amblémathique et majestueux pensionnaire de lieux : le pélican gris :


Tout le monde étant debout, nous partons pour le petit déjeuner où je retrouve la grande table en bord de balcon que j'affectionne, c'est là que j'ai rencontré 'Titi', un merle noir des caraïbes que je reconnais à sa plume de queue abîmée. Je passe au buffet et lui rapporte son pain préféré, puis je l'appelle en sifflant et il arrive au bout de quelques minutes seulement directement sur 'sa chaise' :


En cinq jours, il a pris confiance et vient maintenant chercher les miettes au centre de ma paume en posant ses pattes sur mes doigts :


Avec un peu plus de temps il se serait posé sur mon épaule...
Nous montons sur la terrasse supérieure du resto pour faire quelques photos :


Je propose donc à mes nanas d'aller faire un peu de plongée libre (sans bouteille) et d'en profiter pour déjeuner au Roca Grill.
On repasse donc aux chambres pour récupérer le matériel, 'Raptor' est en plein repas...


Et, un peu plus loin, j'aperçois mon pot 'Casimir'; Casimir est beaucoup plus aimable que 'Raptor' et il adore les caresses :


Afin d'en faire profiter ma petite famille, je le sors de son parterre de fleur et le présente à tous le monde, un attroupement va se former et finir par effrayer Casimir qui me fera comprendre en agitant la queue qu'il voudrait retrouver le 'plancher des vaches'. Merci encore de ta patience, mon 'Casimir' :


Nous passerons le reste de la matinée sous l'eau, à admirer les résidents subaquatiques du Viva : girelles, pérroquets, flûtes, demoiselles vont se régaler des diverses friandises que nous leur avons apporté. Méryl et moi (qui descendons en apnée jusque 5 ou 6 mètres de profondeur) pourrons même jouer avec une jeune raie pastenague de la taille d'une belle pizza (attention à son dard sur la partie supérieure de sa queue si vous en rencontrez) - Enfin nous dénicherons un superbe diodon (c'est ce poisson qui se gonfle comme un hérisson quand il est attaqué) de 10 bonnes livres sous une dalle.
Tout cela est visible à moins de 20 mètres du bord...
Pour ceux que cela tente, munissez vous au minimum d'un masque et d'un tuba, l'idéal pour descendre un peu et suivre les poissons étant une paire de palmes (une combinaison fine et une ceinture avec deux à trois kilos de plombs pour les puristes).
Marchez sur le petit muret qui sépare la plage des rochers à partir du Roca Grill vers la plage du Beach (au sud). Un petit chenal de sable au travers des rochers permet d'accéder à la mer sans ce blesser : équipez vous dans l'eau et remontez vers le Grill (au nord) à une dizaine de mètres du bord en regardant sous l'eau. Au niveau des pontons rocheux, juste en face du Grill la profondeur s'accroît et le spectacle commence...
Si vous voulez descendre un peu :
- Prenez normalement votre respiration (si vous remplissez vos poumons vous flotterez comme une bouée)
- Pliez vous au niveau du bassin (comme pour vous asseoir à l'envers jambes tendues la tête vers le bas) et remontez d'un coup vos jambes au dessus de la surface, leur poids en dehors de l'eau va vous faire piquer vers le fond : ça s'appelle faire un 'canard'.
- Accompagnez votre descente par quelques amples battements de palmes
- ET SURTOUT : EQUILIBREZ VOS TYMPANS.
La méthode : pincez vous le nez dès que vous commencez à descendre, puis gonflez votre nez en faisant comme si vous vouliez souffler par ce dernier, vous allez alors sentir vos tympans se tendre vers l'extérieur ce qui compensera leur déformation vers l'intérieur causée par la pression de l'eau (si cela ne suffit pas, avalez en même temps que vous gonflez) Cette technique s'appelle la manoeuvre de 'Vassalva' du nom de son 'inventeur'. Pour descendre à 5 ou 6 mètres (profondeur maxi dans cette zone) il faut équilibrer deux ou trois fois et être capable de rester en apnée une vingtaine de seconde minimum (Méryl en tient 30 et moi 90 !)
Enfin, ne descendez que sous surveillance d'un autre 'plongeur', qui devra vous mettre sur le dos à la surface si vous faite un malaise car à la reprise de connaissance vous allez inspirez un grand coup, donc si vous êtes seul et la tête dans l'eau, vous noyer...
Je sais, les consignes de sécurité font toujours peur, mais le jeu en vaut la chandelle, essayer et vous ne serez pas déçu. Le must, lorsque vous êtes à trois ou quatre mètres de profondeur étant de distribuer de la nourriture, les poissons viennent alors littéralement manger dans votre main - c'est super-
Nous referons la même chose sur le récif de Bayahibe, au retour de la remontée du Chavon, et là, j'ai filmerai, donc vous aurez des images...
Nous terminerons notre matinée de plongée libre sous des trombes d'eau, ce qui ne nous gèrera pas le moins du monde.
Après le repas, nous partagerons notre après midi entre plage au soleil
et boutiques de l'hôtel et de 'Dominicus village' sous la pluie...
La suite mettra en scène quelques autres membres de notre forum avec lesquels nous avons formé un groupe pour profiter de l'aimable invitation de notre irremplaçable Pierre Alain à faire la remontée du fleuve Chavon au départ de chez Pat...
Mais ça, c'est pour demain..
Salut
Amicalement
Denis

Bonjour

Merci Denis, on peut dire que tu nous gâtes avec toutes ces photos et la suite de ton séjour.
Je prends toujours plaisire à lire la suite de ton compte rendu.
Bonne semaine

Salut à tous,

Suite du compte rendu de notre séjour à Bayahibe, aujourd'hui, une excursion qui me tenait à coeur, et que j'ai eu un peu de mal à mettre sur pied : la remontée du fleuve CHAVON...
Cette remontée se fait sur le fleuve lui-même et nécessite donc un bateau. Après quelques 'errements' j'ai trouvé, en la personne de Pierre Alain, le lyonnais qui réside à Bayahibe et répond régulièrement sur notre forum, un intermédiaire pour effectuer cette balade;
PA m'a en effet demandé de constituer un groupe de membres du forum intéressés par cette sortie et a généreusement et amicalement décidé de nous l'offrir.

C'est donc avec Ch'ti et ses amis, Maxdedax et son épouse et Paréo et sa petite famille que nous effectuerons l'excursion. PA sera malheureusement absent, et c'est donc Dona, collaboratrice de Pat, qui nous accompagnera.
Je tiens, dès maintenant, à te remercier, mon PA, pour ce geste qui prouve ta grandeur d'âme et ton attachement au forum et ses membres 'fidèles'. J'espère être digne de ce geste de ta part qui a apporté une note sentimentale imprévue à cette journée.

Rendez-vous est pris à l'heure à laquelle doit arriver le bus de 'ramassage' des clients de Captain Pat qui viennent de 'PUNTA CANA' (et qui nous apporte Paréo). Les filles nous accompagnent et nous prenons donc le gua-gua tous les quatre à Dominicus. Max et Ch'ti viennent du Casa del Mar, par la plage.
Nous sommes les premiers chez Pat, qui prépare la glacière pour Saona :



Nous avons le temps de discuter un peu avec elle, avant que la sonnerie de son téléphone ne retentisse et, qu'avant même de décrocher, elle ne lui adresse un juron bien français...

L'un de ces clients de Saona est toujours à son hôtel et attend le 'ramassage'. Elle prend immédiatement les choses en main et contacte le chauffeur qui semble avoir des difficultés à trouver l'hôtel ! Dur la vie de chef d'entreprise...


Tout rentrera dans l'ordre ne générant qu'un retard d'une grosse demi-heure, bien habituel en RD et pris en compte dans toute organisation.
Ch'ti arrive la première et je la reconnais de suite, nous attaquons les présentations et parlons immédiatement de notre rendez-vous manqué du samedi précédent... Elle a tenté de venir au Palace et n'a même pas pu franchir la barrière...

Nos 'prisons dorées' sont bien gardées...
Max arrive à son tour, chargé comme une mule de sacs de médicaments et de vêtements à donner. Sacré Max.

Les conversations vont bon train alors que les premiers clients pour Saona arrivent. Paréo et sa famille débarquent enfin et le local de Pat prend un air de quai de gare...

Tout le monde est là et tout va donc pour le mieux jusqu'à ce que nous décidions de partir au bateau : et là ! Catastrophe

Paréo a décidé de jouer les aventurières et de tester la plus terrible des excursions de Pat, celle réservée aux grands voyageurs chevronnés et d'une audace et une résistance hors du commun, je veux parler de la visite de :




Accompagnée de son époux, elle restera donc chez Pat pour cette nouvelle aventure, elle qui a déjà vécu, en marge de la découverte de Saona, l'attaque de la 'puce des sables'; Quel courage !
Elle consent à nous confier sa progéniture (Paréo souhaitant un anonymat total, je n'en dirais pas plus).


C'est donc à deux de moins que nous suivons Dona jusqu'au bateau et embarquons.
Le Chavon se jette dans la mer des caraïbes entre Bayahibe et La Romana, et c'est donc après une quinzaine de minutes de mer que nous nous engageons dans son embouchure.
Il est très large et bordé, rive droite, par le plus grand complexe hôtelier des caraïbes - Le Casa de Campo - et rive gauche par la future deuxième marina de ce complexe (la première étant jugée trop petite). Donc pas très sauvage au début, les choses s'arrange par la suite, sans toutefois rivaliser avec le Yuma.
Les berges sont escarpées et de larges langues de limon abritent une abondante végétation et même une petite maison construite, parait-il, avec les 'restes' des matériaux de tournage de différents films (Apocalypse now, Rambo, etc..) :





Nous atteignons le pont de la route de La Romana, et le déversoir qui bloque la remontée, en une demi-heure environ. Demi-tour et redescente un peu plus rapide, accompagné par quelques gouttes de pluie...



De la rive droite, à mi-chemin, l'on peut accéder à la reconstitution d'un village italien 'Altos de Chavon' en gravissant plus de 250 marches. Le groupe préfère la visite du petit village de Boca de Chavon qui fait face à la marina que nous visiterons en bateau au passage, histoire de jeter un oeil sur la villa de 'Shakira' et le yacht de 'Julio Iglesias'.

Comme prévu, nous débarquons pour passer une petite heure dans le petit village où Dona apporte les dons des touristes (médicaments au dispensaire et le reste à l'école).
Là encore, la joie de vivre règne, malgré l'extrême simplicité des conditions de vie. Notre petit groupe se laisse guider par Dona qui commente la visite :



Enfin nous mettons le cap sur le récif de corail au large de Bayahibe pour une petite plongée libre dans "l'aquarium". Les bancs de poissons se regroupent sous la coque et attendent le festin :








Pour les téméraires qui ont bien voulu s'immerger au milieu de cette 'fourmilière aquatique', les poissons sont à portée de mains :



Un peu plus à l'écart et un peu plus profond l'on retrouve la même diversité de race qu'en plongée équipée, ici un poisson flûte dans sa position de camouflage (verticale pour ressembler à une algue filaire) :



Après une bonne demi heure d'extase nous remontons à bord et regagnons le rivage.

Nous avions prévu de rester l'après midi en compagnie de la 'Paréo family', mais très marquée par ses 'aventures de la matinée', il est finalement décidé un retour en taxi sans attendre... La rencontre se terminera donc, comme elle a commencé, chez Pat, par quelques bisous et un secret espoir de se revoir...

Nous ne reverrons pas Pat (sur le sable blanc de Saona à l'heure de notre départ) mais la remercions beaucoup de son accueil et de notre 'prise en charge' ainsi que Gigi et Dona Elles forment un super trio : "Les drôles de dames" de Bayahibe, avec PA dans le rôle de "Charly"...

La fin du séjour est toute proche, je ferai toutefois un dernier petit chapitre pour clore ce CR. Donc,

A bientôt.

Denis

Merci Denis mais je pensais que l'on aurait eu droit à la photo de groupe des membres du forum.
ça me rappelle bien des souvenirs.
Plus

Salut Martine,
Je prévoyais, en effet, d'integrer la photo du groupe, mais, Paréo m'a demandé de ne pas poster de photos montrant son fils, droit à l'image ce que je respecte.
Je tiens ces photos à la disposition des membres ayant participé à la sortie mais ne les diffuserai donc pas.
La liberté individuelle, ça se respecte...
A plus
Denis

Que de beaux souvenirs tu me rappelles aujourd'hui, Denis! J'ai fait cette ballade avec Pierre-Alain et ce fut vraiment agréable.

Lorsque ton compte-rendu sera terminé, on va s'ennuyer. Je me suis habituée à venir te lire régulièrement.

Sympa cette partie de CR Denis, j'ai bien ri quant à la partie humour détaillant mes déboires très inconfortables de toutista et de puces ...
Pour ce qui est de LOS BANOS de LA TOURISTA: "je ne veux plus y retourner"!!!

Je te remercie d'avoir respecté mon souhait d'anonymat pour mon fils, cette volonté m'est personnelle et n'engage que moi.
Pour ce qui est des autres membres, je ne suis pas responsable de leur non diffusion en photo sur le site... :coucou03:

C'est un plaisir de te lire Denis....à bientôt.

bravo denis pour ton cr je ne viens pas souvent en ce moment sur le site "campagne oblige "lol
martine ch'ti c celle en noir lol
amicalement

Bonjour ch'ti ou Sylvie

Merci de nous donner ton signalement, on peut peu mettre une silhouette sur ton pseudo.
C'est sympa de mettre un visage ou là une silhouette avec les forumistes du forum.
Bon courage pour le boulot.